Ces instants où la raison vacille et le trouble s’installe,
La gorge nouée et le regard brûlant,
Le sourire intime et le mouvement banal,
Le début d’un souffle pudique et en suspens.
Ces pointillés où tout est fragile et à fleur de peau,
Les mimiques gênées et les silences évidents,
Les doutes invisibles et les indices en morceaux,
Les frémissements imperceptibles et déstabilisants.
Ces moments où la routine dessine les contours,
Les secondes de tendresse et les minutes de douceur,
Les gouttes d’inquiétude et les éclats d’humour,
Les sentiments assurés et assumés comme antidouleur.
Ces espaces où le temps est suspendu,
Les myriades d’étoiles et le ventre noué,
Les pommettes roses et les émotions confondus,
Le vertige de l’amour et le cœur happé.
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