
Nous avons souvent peur du silence.
Peur de la petite voix qui en a long à dire.
Celle qui subit nos excuses pour la mettre au second plan.
Le silence s’apprivoise.
Tout doucement avec patience.
Le silence est un état de disponibilité à soi.
Délicatement avec conscience.
Le silence n’est pas enfermement mais ouverture.
Subtilement avec pudeur.
Le silence nous remet en accord avec notre musicalité.
Pour écouter notre respiration.
Amoindrir les sollicitations.
Faire une pause.
Ralentir l’instant d’une prose.