La rose fanée,
A longtemps cru que personne ne pourrait,

Imprégner son coeur lentement abandonné.
Elle regardait au loin,
Avec l’espoir de trouver l’amour,
Sans savoir le chercher en vain.
La rose fanée attendait pourtant de rencontrer,
Celui qui adoucirait ses épines,
Lui prouvant qu’elle serait digne d’être aimée.
Elle fondait délicatement en émoi,
Se ravivait grâce à son regard,
Désirant lui murmurer je ne pense qu’à toi.
La rose fanée s’est lentement endormie,
Pour enfin s’éveiller,
Dans les bras de celui qu’elle a choisi.
Elle imagine avec lui un monde sans douleur,
Décide de lui confier ses pétales,
Car il est et restera pour elle que douceur.
La rose aimée a pris le temps d’être velours,
Pour s’assurer qu’il sera et restera,
Le seul avec qui elle peut parler d’amour.